Chemins de St-Jacques de Compostelle en France

Chemins de St-Jacques de Compostelle en France
Biens en série

Brève description du bien

Tout au long du Moyen Âge, Saint-Jacques de Compostelle fut une destination majeure pour d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins traversaient la France. Quatre voies symboliques, partant de Paris, de Vézelay, du Puy et d’Arles et menant à la traversée des Pyrénées résument les itinéraires innombrables empruntés par les voyageurs. Églises de pèlerinage ou simples sanctuaires, hôpitaux, ponts, croix de chemin jalonnent ces voies et témoignent des aspects spirituels et matériels du pèlerinage. Exercice spirituel et manifestation de la foi, le pèlerinage a aussi touché le monde profane en jouant un rôle décisif dans la naissance et la circulation des idées et des arts.
L’inscription française prolonge l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de « la vieille ville de Saint-Jacques de Compostelle » en 1985 et, en 1993, du linéaire du célèbre « Camino Francès » en Espagne. L’inscription française est formée par 64 bâtiments, par 7 ensembles bâtis et par 7 sections de l’itinéraire du Puy-en-Velay (GR®65).

Critères

Critère (ii) : la route de pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle a joué un rôle essentiel dans les échanges et le développement religieux et culturel du Moyen Âge, comme l’illustrent les monuments sélectionnés en France. Grands sanctuaires cités dans le Codex Calixtinus, hôpitaux d’accueil des pèlerins, ponts et chemins ou humbles lieux de dévotion illustrent matériellement les voies et conditions du pèlerinage pendant des siècles.

Critère (iv) : les besoins spirituels et physiques des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle furent satisfaits grâce à la création d’un certain nombre d’édifices spécialisés, dont beaucoup furent créés ou ultérieurement développés sur les sections françaises. Les grandes basiliques de pèlerinage, dont peu subsistent, sont un exemple particulièrement abouti de l’architecture médiévale.

Critère (vi) : Le pèlerinage est un aspect presque universel de la spiritualité de l’homme. La route de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle est un témoignage exceptionnel de l’influence de la foi chrétienne dans toutes les classes sociales de l’Occident au Moyen Âge.


Auvergne – Rhône-Alpes : L’Hôtel-Dieu et la cathédrale Notre-Dame au Puy-en-Velay ; l’église Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand.

Bourgogne – Franche-Comté : L’église prieurale Sainte-Croix-Notre-Dame à La Charité-sur-Loire ; l’église Saint-Jacques à Asquins ; la basilique Sainte-Madeleine à Vézelay.

Centre – Val de Loire : La collégiale Saint-Etienne (anciennement collégiale Saint-Jacques) à Neuvy-Saint-Sépulchre ; la cathédrale Saint-Etienne à Bourges.

Grand Est : La basilique Notre-Dame à L’Epine et l’église Notre-Dame-en-Vaux à Châlons-en-Champagne.

Hauts-de-France : La cathédrale Notre-Dame* à Amiens, l’église paroissiale Saint-Jacques le Majeur et Saint-Jean-Baptiste à Folleville, et l’église paroissiale Saint-Jacques à Compiègne.

Ile de France : La tour Saint-Jacques, vestige de l’ancienne église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, à Paris.

Normandie : Le Mont-Saint-Michel*

Nouvelle–Aquitaine : La cathédrale Saint-Front à Périgueux; l’église Saint-Avit à Saint-Avit-Sénieur; l’église abbatiale Notre-Dame de la Nativité, au Buisson-de-Cadouin; l’ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Bazas; les basiliques Saint-Seurin et Saint-Michel ainsi que la cathédrale Saint-André à Bordeaux; l’ancienne abbaye Notre-Dame de la Sauve-Majeure et l’église Saint-Pierre à La Sauve; l’église de Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres à Soulac-sur-Mer; l’église Sainte-Quitterie à Aire-sur-l’Adour; le clocher-porche de l’ancienne église à Mimizan; l’abbaye Saint-Jean à Sorde-l’Abbaye; l’abbaye de Saint-Sever; la Cathédrale Saint Caprais à Agen; la cathédrale Sainte-Marie à Bayonne; l’église Saint-Blaise à L’Hôpital-Saint-Blaise; la porte Saint-Jacques à Saint-Jean-Pied-de-Port; l’église Sainte-Marie à Oloron-Sainte-Marie ; l’église Sainte-Eutrope à Saintes, l’abbaye royale Saint-Jean-Baptiste à Saint-Jean-d’Angély, l’église Saint-Hilaire à Melle, l’église Saint-Pierre à Aulnay, l’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers, l’ancien hôpital des Pèlerins à Pons, l’église Saint-Léonard à Saint-Léonard-de-Noblat, entre Aroue et Ostabat (22km).

Occitanie : L’église Notre-Dame de Tramesaygues à Audressein; l’ancienne cathédrale et son cloître, ainsi que la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, le palais épiscopal et le rempart à Saint-Lizier; l’abbatiale Sainte-Foy et le pont sur le Dourdou à Conques; le pont Vieux à Espalion; le pont sur le Lot à Estaing; le pont dit “ des pèlerins ” sur la Boralde à Saint-Chély-d’Aubrac; l’ancienne cathédrale Notre-Dame, la basilique paléochrétienne et la chapelle Saint-Julien,à Saint-Bertrand-de-Comminges; la basilique Saint-Just à Valcabrère; la basilique Saint-Sernin et l’Hôtel-Dieu-Saint-Jacques à Toulouse; la cathédrale Sainte-Marie à Auch; le pont d’Artigue ou de Lartigue entre Beaumont-sur-l’Osse et Larressingle; la collégiale Saint-Pierre à La Romieu; la cathédrale Saint-Etienne et le pont Valentré à Cahors; le dolmen de Pech-Laglaire 2 à Gréalou; l’hôpital Saint-Jacques à Figeac; l’église Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour à Rocamadour; l’Hospice du Plan et la chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption, connue sous le nom de chapelle des Templiers à Aragnouet; l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste* à Gavarnie; l’église Saint-Laurent à Jezeau, l’église Saint-Jacques de Cotdoussan Ourdis-Cotdoussan; l’église Notre-Dame-du-Bourg à Rabastens; l’abbatiale Saint-Pierre et le cloître à Moissac. L’ancienne abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert ; le pont du Diable entre Aniane et Saint-Jean-de-Fos et l’ancienne abbatiale Saint-Gilles à Saint-Gilles-du-Gard, entre Saint-Côme-d’Olt et Estaing (17 km) ; entre Montredon et Figeac (18 km) ; entre Faycelles et Cajarc (22,5 km) ; entre Bach et Cahors (26 km) ; entre Lectoure et Condom (35 km) ; entre Nasbinals et Saint- Chély-d’Aubrac (17 km).

Provence-Alpes-Côte d’Azur : Arles* : l’église Saint-Honorat.

* inscrits une première fois sur la Liste du patrimoine mondial et réinscrits au titre des “Chemins de St Jacques de Compostelle en France”


Dossier de presse : FR / ANG

  • Année d'inscription : 1998
  • Critères d'inscription : ii, iv, vi
  • Superficie du bien inscrit : sans objet
  • Localisation : Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile de France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Coordonnées DMS : N45 11 2.6 E0 43 22.6
  • Registration year : 1998
  • Registration criterion : ii, iv, vi
  • Area of ​​the inscribed : sans objet
  • Location : Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile de France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Coordinates DMS : N45 11 2.6 E0 43 22.6