Des lycéens du Bassin minier au siège de l’Unesco à Paris

 

Le 17 avril dernier, des lycéens des Hauts-de-France ont participé à la journée « Quand la jeunesse du Bassin minier rencontre les acteurs de la convention du Patrimoine mondial de l’Unesco », organisée par la Mission Bassin minier, en partenariat avec l’ABFPM et la CNFU, au siège de l’Unesco à Paris.

Cette action scolaire, conçue dans le cadre de la spécialité de terminale « histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques », a réuni 88 élèves de trois lycées de la région Hauts-de-France (Somain, Hénin-Beaumont et Valenciennes). Pendant près de deux heures, ils ont eu la chance de poser des questions à plusieurs acteurs de la Convention du patrimoine mondial (Berta de Sancristobal, chef de la région Europe/Amérique au Centre du patrimoine mondial ; Ines Yousfi, chargée du programme d’éducation des jeunes au patrimoine mondial, Centre du patrimoine mondial ; Arnaud Lelion, conseiller culturel, Délégation permanente auprès de l’Unesco ; Jérôme Fromageau, conseiller culture, Commission nationale française pour l’Unesco ; Béatrice Boisson-Saint Martin, responsable du pôle patrimoine mondial – UNESCO au Départemental des affaires européennes et internationales de la Direction générale des patrimoines du Ministère de la culture et de la communication ; Chloé Campo – de Montauzon, déléguée générale, ABFPM), en présence du directeur du Centre du patrimoine mondial, Lazare Eloundo Assomo qui s’est prêté au jeu avec beaucoup de bienveillance et de franchise.

Le 14 mai prochain, ces mêmes élèves se réuniront au conseil régional des Hauts-de-France dans le cadre d’une session fictive du Comité du patrimoine mondial. Ils se mettront dans la peau de personnels du Centre du patrimoine mondial, d’experts de l’UICN et de l’ICOMOS ou encore d’ambassadeurs qui débattront au final du maintien ou du retrait de sites sur la Liste. Cette initiative, inédite en Hauts-de-France, sera une démonstration de la sensibilité avérée des jeunes pour le patrimoine, le patrimoine mondial et de leur envie d’être des citoyens du monde.